1. |
Parchemins et marées
04:34
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Par chemins et marées
Papyrus dans la main
Chevilles détournées
Elle court, elle est en retard
Cassant le cadran
Cheveux tirés par l’anse
De son sac à franges
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Le porte clés qui tombe
Le grain de beauté
Effacé par la vitesse
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Devant les métros lenteurs
Et les bus en slow motion
Vitesse des oiseaux chanteurs
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Elle court, elle est en retard
Et le souffle coupé
Par le sabre affiné
Le vent siffle
Comme le gendarme
Elle n’en a que faire
Trace sa route à la craie
Elle devient une arme
Elle court, elle est en retard
Lui attend sur le perchoir
De voir sa douce gaiement
Mirage de désespoir
Elle court, elle est en retard
Et puis se trompe de chemin
Lui part vers d’autres matins
Quand elle arrive enfin
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2. |
Dimanche dernier
03:31
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Seuls les nuages m’envoient un message
Cachent le soleil et mon ventre frissonne
Je t’attends sous le ciel tu deviens un mirage
Honte à moi car l’amour te pardonne
Tu ne viens pas et tu ne réponds plus
Je croyais te voir, tu ne sais qu’il a plu
En moi de beaux étés indiens
Ceux qui voguent, regardent avec dédain
Tu n’imagines pas ce qui t’attendait
Les fruits de ma bouche, les fruits de mon ventre
Les fruits dans mon sac, l’acidité, le sucre
Les fruits de ma bouche, les fruits de mon ventre
Les fruits dans mon sac, l’acidité, le sucre
Les fruits de ma bouche, les fruits de mon ventre
Les fruits dans mon sac, l’acidité, le sucre
Indolente, j’étais toute à toi
C’est bête, le soleil est revenu
Inonde ma tête de nouveaux horizons
J’ai le beau rôle, l’honneur, la souffrance à foison
Et je pleure des oiseaux qui effraient les avions
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3. |
Sanctuaire
07:39
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Tu parles de tes mains comme de papillons
Qui dans un battement de cils se posent sur le monde
Tu effleures le monde, la corde finit à peine l’archet
Toutes les paupières qui s’abaissent
Toute la vie dort sans nous avoir attendus
Et nous lui échappons
Et nous lui échappons
Et nous lui échappons encore une fois
Toutes les paupières qui s’abaissent
Et nous lui échappons
Encore une fois
C’est mon sanctuaire ignorant les étoiles
Ne connaissant que tes mains
La voûte, mon coffre, le voile de ma décoiffe
Toutes nos tempêtes de sable
Toutes nos tempêtes de cendres
Toutes nos tempêtes de sable
Toutes nos tempêtes de cendres
Toutes nos tempêtes de sable
Toutes nos tempêtes de cendres
Toutes nos tempêtes de sable
Toutes nos tempêtes de cendres
Toutes nos tempêtes de sable
Enfouies dans nos chambres
Enfouies dans nos chambres
La femme et l’homme ont créé le feu
Cette nuit le cachent se le gardent pour deux
Calmement, nos peaux rouges glissant
Tes mains reflétant mes flammes
On se consume dans l’ombre moderne
La vieillesse nous prend
Notre fureur lente
Nos tempêtes de sable
Nos tempêtes de cendres
Enfouies dans nos chambres
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4. |
Trop
03:45
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La Seine déborde
Le téléphone explose
Je t’épuise avant
D’être bordée, je suppose
Que tu voudrais attendre
Que je sois plus tendre
Venir me chercher
Être seul à apprendre
Mais c’est comme si maintenant ou jamais
Il fallait te plaire et t’embrasser très vite
Je ne sais partir me faire désirer
Je suis là devant toi en terrain sensible
J’en fais trop
Je te raconte tout
Je donne trop de moi
Et dans ton cou
J’en fais trop
Je raconte tout de moi
Je te donne trop
Et dans tes bras
J’en fais trop
J’en fais trop
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5. |
Ma jeunesse
04:16
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La voici, c’est elle
Qui m’attendait
Sa silhouette au loin
Je la reconnais
Reconnais
La voici, c’est elle
La voici, c’est elle
Grande et arquée
Presque dissoute
Elle tape du pied
Au bord de la route
De la route
La voici, c’est elle
La voici
La voiture se calme
Et enfin je la vois
Elle ouvre la portière
S’installe derrière moi
Derrière moi
Tous ensemble
Nous repartons
Et on crie les paroles
De vieilles chansons
Vieilles chansons
Mais je te le dis
Je n’irai pas plus loin
Mais je te préviens
J’irai pas à Paris
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non non non non
On ne le pourrait pas
C’est le temps de l’amour
Le temps des copains
Mais je te le dis
Je n’irai pas plus loin
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non non non non
On ne le pourrait pas
À toute vitesse
À toute vitesse
Nous sommes allés
Chercher ma jeunesse
À toute vitesse
À toute vitesse
Nous sommes allés
Chercher ma jeunesse
À toute vitesse
Chercher ma jeunesse
À toute vitesse
Chercher ma jeunesse
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6. |
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Les tâches sur mon cou
Défient mes lèvres gercées
Je suis seule pour appliquer
De la pommade sur mes joues
J’étais si belle j’étais si fluide
Comme une flûte de champagne
Pour surprendre ma campagne
Le corps ratissé
Et les seins dénudés
Crient tout le froid
Soufflant dans ma tête
Tu as dynamité
Mon cœur exsangue
Il ne me reste plus
Qu’une rose des sables
Il ne me reste plus
Qu’une rose des sables
Il ne me reste plus
Qu’une rose des sables
(Trente-neuf)
J'ai les mains dans les poches et des poches sous les yeux
Dans le noir mon cerveau chauffe exauce tous mes vœux (et j'ai froid)
Quand j'ai plus rien à dire jte regarde comme un mort (comme un autre)
Jsuis au milieu de nul part tu me regardes comme un autre
J'ai une cicatrice à l'épaule
Et des souvenirs coincés en travers de la gorge
Et jsuis pas triste quand jsuis assez haut
J'ai tout pris en toi comme un ogre
Et j'ai tout pris en toi comme un ogre
Le lendemain jme sens assez mal
Jserai jamais le premier comme valet dame
J'ai mis dix mois à me ressentir vivant comme un homme
Il ne m'reste plus qu'une rose des sables
Mes habitudes mes névroses s'déssapent
Avec toi la nécrose s'échappe
J'ai qu'des souvenirs planqués dans le sac
J'peux pas soutenir la pression dans l'sas
Saute dans le vide, pragmatique, ton odeur m'enlace
Prends d'la hauteur, dramatique, j'sens monter l'angoisse
J'redescend pas j'veux pas qu'tu m'remplaces
D'la matière noire, tes yeux c'est d'la matière noire
J'tourne en rond tu m'aspires un entonnoir
J'sens ton corps notre avenir avant d'le voir
Ton corps ondulant dans l'noir
Des vagues et dévale la brume
T'évader preuve à la plume
Eternité éphémère comme l'écume
J'dégénère la fin avant l'début
Hier nous nous connectâmes
Il ne me reste plus qu'une rose des sables
La peau méconnaissable comme un livre rempli des mots des draps me rappelant le flot des larmes (brassées)
Comme le vent en haut des arbres ou en poupe des navires où s'érodent les âmes
Ca ne fait qu'un instant pourtant elle est bien loin l'époque des charmes
J'ai la marque de l'estoc des flammes
Je me sens maudit j'ai le cœur à 313 grammes
Et la voix très grave dans ma tête si forte qu'elle pourrait joncher le sol d'mon crâne
Ou jeter mon corps sur toi comme catastrophe formidable
Au lieu de ça je reste seul seulement là je dépose les armes
En attendant que la mort décide ou que l'amour sépare
Enseveli sous les souvenirs où l'on ose l'extase
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7. |
Petit fantôme
05:23
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Il a pris ma couverture
Pour cacher sa musculature
Petit enfant collé contre le mur blanc
Je l’ai cherché en vain
Guidée par les embruns
Il a hanté une chambre que je connaissais par cœur, fantôme
Je voulais le pousser du balcon pour voir s’il volait, fantôme
Déguisé en voile de bateau, il était mon exil, fantôme
Mais il a fuit, la porte a claqué sur mon métronome
Petit fantôme
Petit fantôme
Petit fantôme
Petit fantôme
Il a hanté une chambre que je connaissais par cœur, fantôme
Je voulais le pousser du balcon pour voir s’il volait, fantôme
Déguisé en voile de bateau, il était mon exil, fantôme
Il a fuit, la porte a claqué sur mon métronome
Devant ma robe blanche en dentelle
Il dansait sur la plage
Portant ma robe blanche en dentelle
Il se planquait dans les nuages
Devant ma robe blanche en dentelle
Portant ma robe blanche en dentelle
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8. |
Napoli
03:30
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Plongeon dans le goudron
On ne vous entend plus
On oublie déjà Paris
Pour l’Italie du Sud
Plongeon dans le goudron
On ne vous entend plus
On oublie déjà Paris
Pour l’Italie du Sud
Toutes nos rêveries citadines
Transforment duvet en sous-marin
Emmènent nos corps de filles faciles
Sur le boulevard des italiens
Les yeux cachés dans la mosaïque
Napoli nous chante un air de musique
Son linge pend devant le public
Et les sirènes défraient la chronique
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Carte postale ou Napoli
Tu y es déjà c’est fou
On se croisera peut-être
Ce paysage doux
Attend de nos fenêtres
Tu y es déjà c’est fou
On se croisera peut-être
Ce paysage doux
Attend de nos fenêtres
Tu y es déjà c’est fou
On se croisera peut-être
Ce paysage doux
Attend de nos fenêtres
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9. |
Rixe
07:11
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Des hommes se bombardent
Je suis une femme qui regarde
Des hommes qui se bombardent
Pour d'autres hommes qui les regardent
Des femmes fondent des arts
Et des hommes les regardent
Quand ils lancent leurs grenades
C’est sur scène qu’elles les bombardent
Qui sont-elles ?
Que font elles ?
Quelles langues parlent-elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Et quand en terrain connu
Elles explosent la scène
Bombardent des hommes venus
Regarder des hommes sur scène
Qui parlent de femmes qu’ils aiment
Mais qui ne sont pas venues
Tenter leur chance sur scène
Pour rattraper le temps perdu
Elles s’expriment sans peine
Et sont enfin entendues
Par des jeunes qui les aiment
Sans peur et sans retenue
Car ils se battent
Car ils se bombardent
Et je les regarde
Perdue
Car ils se battent
Car ils se bombardent
Et je les regarde
Perdue
Car elles se battent
Car on les bombarde
Et je les regarde
Et je les regarde
Qui sont-elles ?
Que font elles ?
Les femmes qui peignent
Les femmes qui jouent sur scène
Quelles langues parlent-elles ?
Ensemble dans la rue
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Car ils se battent
Car ils se bombardent
Et je les regarde
Perdue
Car ils se battent
Car ils se bombardent
Et je les regarde
Perdue
Des hommes se bombardent
Je suis une femme qui regarde
Des hommes qui se bombardent
Pour d'autres hommes qui les regardent
Des femmes fondent des arts
Et des hommes les regardent
Quand ils lancent leurs grenades
C’est sur scène qu’elles les bombardent
Qui sont-elles ?
Que font elles ?
Les femmes qui peignent
Les femmes qui jouent sur scène
Quelles langues parlent-elles ?
Ensemble dans la rue
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Pourquoi restent-elles entre elles ?
Et quand en terrain connu
Elles explosent la scène
Bombardent des hommes venus
Regarder des hommes sur scène
Qui parlent de femmes qu’ils aiment
Mais qui ne sont pas venues
Tenter leur chance sur scène
Pour rattraper le temps perdu
Car ils se battent
Car ils se bombardent
Et je les regarde
Perdue
Car ils se battent
Car ils se bombardent
Et je les regarde
Perdue
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10. |
Toutes les bonnes choses
05:15
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Tu déçois
Mes histoires romantiques
Tu déçois
Mes mémoires héroïques
Tu déçois
Mes pouvoirs érotiques
Mes souvenirs d’aimante
Car t’es parti
Comme un lâche
Comme une vie
Comme un soupçon d’ironie
Tes non-dits
Ont comblés
Tous mes après-midis
De décembre
T’es parti
Comme un lâche
Comme une vie
Mais avant que tu disparaisses
Nous rions ensemble
Donc je ne regrette rien
Toutes les bonnes choses ont une fin
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Gabriel Kröger France
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